Discours d'Intronistion de Max Kreeger , secretaire général du PHNR

"Avant de commencer, je voudrais rendre hommage à un grand homme qui nous a quitté. Je parle bien sur de  Marcel Brisgonot. Au-delà de l’image d’un grand homme public, instigateur de notre glorieux parti, garderais en mémoire l’image d’une émotion ; cette véritable émotion qu’il manifesta pendant notre ultime rencontre lorsque je lui proposai un autre muscadet. « Un petit dernier pour la route », me confia t’il la larme à l’œil. Aussi, je voudrais que vous gardiez tous ici en mémoire le souvenir d’un homme vrai ; comme il se présentait lui-même : « le candidat qu’est pas piqué des vers ! ». C’est pourquoi, mesdames, messieurs, je vous demande à toute une minute de silence en mémoire de cet illustre personnage, si représentatif de

la France.

(L’assemblée observe bruyamment une minute de silence)

Revenons à présent au présent. Depuis sa création, le P.H.N.R. (Parti Hésitant Neutre Réunifié) s’est courageusement posé comme le frein le plus totale au progrès quel qu’il soit. Actuellement dans une société toujours plus en mouvement, il est de notre devoir de ne pas tourner le dos à cette si glorieuse mission. Marcel Brisgonot, en son temps, avait magnifiquement représenté la « couche molle ». Aujourd’hui, je souhaite revenir aux sources et être pour tous les français, le candidat de la masse médiocre ! Car effectivement, je vous l’annonce officiellement ici même, amis sympathisants du PHNR et clients de la charcuterie d’à coté, moi , Max Kreeger je serais votre candidat pour cette présidentielle 2008 qui s’ouvre !

            Et, avant même d’annoncer la couleur de mon programme, je voudrais dire à tous ce que j’attends de cette campagne qui s’ouvre aujourd’hui, sous vos acclamations mitigées : Je souhaite revenir à la politique dans son expression la plus simple et la plus éloquente : Assez d’arguments spécieux ! Assez de chiffres, d’avis d’experts, discutions spécialisées, d’analyses complexes ; simplifions, simplifions ! Je veux que dès maintenant, s’ouvre la politique aux plus jeunes de nos concitoyens. Aussi, je demande solennellement aux journalistes et à mes adversaires qui s’annoncent déjà (je pense par exemple à Bruno Candida) de retourner à des arguments simples, accessibles à tous tels que « c’est c’lui qui dit qui est ! », ou « même pas vrai d’abord ! » ou encore « ouh le vilain ! » et pourquoi pas « j’vais l’dire à maman ! »

« Nananere ! » …etc. Je demande également aux directions audiovisuelles de prévoir lors des émissions sur la campagne une période dédiée à la sieste et respectée par candidats et journalistes afin de montrer l’exemple à nos compatriotes !

            Aussi , mesdames messieurs , je compte sur votre soutient pour cette année éléctorale qui démarre !

( le candidat est forcé de s’interrompre , faute d’auditoire…)"